
Bilan d’automne de la ferme normande et situation de conjoncture
La Normandie sort la tête de l’eau
Après l’année catastrophique 2016 qui a vu le revenu de la ferme normande s’effondrer (baisse de 39 % !) ce premier bilan partiel de l’agriculture normande après la récolte laisse présager une amélioration sensible des résultats pour l’année 2017.
Le bilan d’automne de la ferme normande fait une première évaluation à date des effets mesurables sur le revenu normand de l’année 2017. Cette année se caractérise principalement par un retour à un niveau moyen de production pour les cultures et une remontée du prix du lait. Ce sont donc ces secteurs qui affichent les hausses les plus conséquentes : 190 millions d’euros pour le volume des céréales, et 150 millions d’euros pour la reprise du prix du lait. A cela s’ajoute une diminution des charges en engrais qui compense les cours moroses des productions végétales. Du côté des productions animales, on observe une reprise des prix..
Avec toutes les précautions nécessaires pour cette estimation précoce du revenu, qui ne prend en compte que des effets partiels connus, le cumul des effets évalués est de 347 millions d’euros en plus, soit 84 % du très faible revenu de 2016. Cette hausse permet d’atteindre à peine le niveau de revenu moyen des 8 dernières années. Cette estimation est encore fragile ; à ce stade, les risques d’erreur sont estimés à au moins 15 %.
Filière lait
Le début de l'année 2017 laisse entrevoir un filet de lumière au regard des deux années de crise qu’a traversé le secteur laitier.
Certains produits comme le beurre ont retrouvé de l’allant, faisant remonter les cours. Mais cela ne se traduit pas nécessairement sur les prix du lait payés aux producteurs, dont le niveau de revenu est bien trop insuffisant pour renflouer des trésoreries siphonnées par la crise.
- Note de conjoncture n°18 (8 pages - Février 2017)
Filière viande bovine normande
Le secteur de la viande bovine est actuellement en pleine crise et de nombreuses questions sur l’avenir de ce secteur se posent. Quelques éléments d’analyse.
Retournement de tendance en 2014 : le prix de la viande bovine recule de près de 7 %. Cette baisse interrompt une tendance pluriannuelle de hausse des prix à la production. La baisse est plus forte en vaches qu’en viande de bovins mâles.
Tendance 2015 : la production européenne de viande devrait encore être en hausse d’environ 1 à 2 %, ce qui devrait maintenir les prix à la baisse (Source : Commission Européenne Short Term Outlook février 2015).
Les chiffres normands illustrent une activité bovine en hausse : le cheptel progresse et l’activité des outils d’abattage (sortie élevage) est stable voire en hausse.
Pour autant, les revenus restent très bas du fait de la baisse conjointe des prix et des aides en 2014.
L’ambiance générale de la filière bovine est moins bonne avec notamment des perspectives de marchés moins optimistes qu’en 2013.
La réforme des aides PAC, avec la suppression de la PHAE et la révision des soutiens couplés pour les détenteurs de vaches allaitantes et la baisse des soutiens pour les engraisseurs de jeunes bovins ne sont pas de nature à rassurer non plus.
Le fait que l’Italie ait mis en place une aide directe à l’engraissement devrait indirectement soutenir le cours du broutard en France
Filières céréales et oléagineux
Ottawa, Mexico, Washington : le prochain circuit de Donald Trump
L’élection puis la prise de fonction de Donald Trump ouvrent une ère de profonds changements dans la conduite de la politique commerciale américaine. Elles coïncident de surcroît au moment où va expirer le Farm Act de 2014-2018. Une nouvelle loi agricole devrait donc être appliquée à la fin de l’année 2018.
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Note de conjoncture Céréales et oléagineux, note de conjoncture n°9 (4 pages - juillet 2017)
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Télépac est ouvert pour demander les aides en ligne.
A noter que l’Etat supprime certaines aides en 2018.